MES DÉBUTS
Né le 12 août 1943 en Bretagne près de Lorient, sous les bombes anglaises chassant les allemands, je deviens à partir de 1964 psychomotricien puis professeur agrégé d’éducation physique et sportive, mais aussi moniteur de plongée et d’apnée.
En 1991 je déménage avec ma famille à l’île de la Réunion et c’est là que je rencontrerai ma passion nouvelle pour la pratique de l’apnée subaquatique, statique puis dynamique et en profondeur. Mes nombreuses explorations des fonds marins, réunionnais et autres à travers le monde, marqueront fortement mon esprit puisque des années plus tard c’est au travers de l’art pictural que l’univers de l’océan, sa beauté insondable, son immensité, son mystère, s’exprimeront à travers moi.
Du sport à la peinture
D’abord champion de France par équipe de pentathlon militaire en 1966, j’établis à la Réunion quatorze records du monde de plongée en apnée et une médaille de bronze aux 2èmes championnats du monde par équipe. J’arrive 10ème au championnat de France de tir à l’arc et participe au championnat de France de tir olympique. En 2011 à l’âge de 68 ans je cours 4 marathons en 8 mois, je remporte une médaille de bronze par équipe en Sardaigne et à plus de 70 ans, lors de Masters, je participe encore à des championnats du monde en athlétisme, sur 400 m notamment (1’23 »).
Mais depuis 2008, peindre est désormais le nouveau challenge que je me suis donné. Avec la même fougue et le même enthousiasme que ce qui m’a conduit au plus haut niveau dans d’autres domaines. Peindre, notamment pour partager toutes ces ambiances sous-marines, tous ces bleus, qui m’ont, après des milliers de plongées dans plusieurs mers du monde, tant marqué ! Après avoir affiné mon style et exposé mes œuvres en France et à l’étranger, je consacre désormais mon art à la défense de l’environnement marin avec cet ambitieux projet « LA MER ET SA BEAUTÉ / LA MER EST SABOTÉE ».
Mes inspirations artistiques
Au début de mon engagement dans la peinture, j’ai assez vite été attiré par l’expression artistique d’un Wang Yan Cheng, puis par l’écriture d’un Turner ou même par les toiles d’un peintre Suisse bien moins connu mais talentueux à mes yeux : Valette Alexandre. Le travail en épaisseur de Lilian Freud m’a aussi interpellé tout comme les monumentales œuvres de Gerhard Richter.
Je n’ai donc pas rencontré UNE influence majeure mais j’ai toujours glané, ici ou là, dans toutes les expositions, ce qui pouvait m’être utile et inspirant. De nombreuses expériences et quelques « accidents » m’ont aussi aidé à façonner mon style.
Tout cela est une constante évolution… qui n’est peut-être pas terminée !